Restauration d’un colombage pour l’extension d’un hôtel de luxe

À l’occasion des travaux d’extension de l’Hostellerie des Châteaux à Ottrott, les charpentiers de Girold Constructions Bois ont remis à l’honneur une technique oubliée : le réemploi du colombage d’une ancienne maison alsacienne.

Un projet d’extension ambitieux pour un hôtel haut de gamme

Nichée dans le village pittoresque d’Ottrott, au pied du Mont Sainte-Odile, l’Hostellerie des Châteaux est le fruit d’une politique audacieuse de montée en gamme conduite par la famille Schaetzel.

L’établissement, créé en 1971 par Sabine et Ernest Schaetzel, consiste au départ en une unique maison de maître avec 8 chambres. D’extension en extension, l’hôtel s’enrichit de nouvelles chambres, de 2 restaurants, ainsi que d’un spa.

Une équipe de 5 charpentiers de Girold Constructions Bois est intervenue à partir du mois d’avril. Le chantier avait pour objectif d’étendre de 150 m² le restaurant gastronomique, d’une surface initiale de 1200 m².

Un bel exemple de réemploi de colombage dans une construction neuve

La pratique du réemploi de colombages mise en œuvre par nos charpentiers surprend parfois certains interlocuteurs. La réutilisation de vieux bois fait pourtant partie du cycle de vie normal des maisons traditionnelles, dont les colombages sont pensés pour être démontés et remontés.

Pour conduire à bien ce chantier d’extension à Ottrott, nos équipes ont donné une nouvelle jeunesse à des colombages récupérés sur une maison alsacienne du Kochersberg.

La structure du nouveau pignon, constituée à 100 % de bois de réemploi, pèse 37 kg et se compose de 34 pièces.
Dans nos ateliers de Barr, les vieux morceaux de chêne non équarris ont d’abord subi un examen attentif, avant d’être retravaillés et assemblés par nos charpentiers pour un résultat esthétique irréprochable.
Enfin, nous avons remonté le pignon en colombages d’un seul tenant, au moyen d’une grue.

Les charpentiers de Girold Constructions Bois sont très fiers de ce résultat, qui a nécessité environ 150 h de travail.
Relayée dans la presse locale, cette réalisation a été l’occasion de mettre en lumière un savoir-faire rare, employé par nos équipes sur 3 à 4 chantiers par an.
La pratique du colombage en vieux bois peut également être utilisée pour un remplacement à l’identique en site occupé.